Hommage à Konrad Beck

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès prématuré de Konrad Beck en Novembre 2022. Après avoir obtenu son Ph.D en Biophysique au Max Planck Institute of Biophysics en 1984, il a parcouru le monde apportant des contributions majeures dans le domaine de la matrice extracellulaire, notamment en élucidant la structure de divers motifs conservés des protéines matricielles et révélant la relation avec leur fonction. Il s’est ensuite installé à Cardiff (UK) comme Professeur en biophysique des protéines, Université de Cardiff, Collège des sciences biomédicales et de la vie. A une époque où les travaux sur les lames basales n’en étaient qu’à leur balbutiements, il a révélé et caractérisé l’organisation en hélice alpha super enroulée des laminines, apportant une brique fondamentale à la compréhension des assemblages supramoléculaire de ces molécules. Ses travaux restent des références importantes à ce jour. J’ai eu le privilège d’accueillir Konrad dans mon laboratoire à Lyon, comme chercheur invité (20022004), période durant laquelle il a fortement interagit avec tous les membres de notre département Matrice Extracellulaire à l’Institut de Biologie et Chimie des Protéines.

Patricia Rousselle

Hommage : Jacques-Paul Borel par François-Xavier Maquart

Jacques P. Borel est décédé à Paris le 9 Janvier 2019, à l’âge de 87 ans
Docteur en Médecine et Docteur es Sciences, Jacques Borel est né le 27 Avril 1931. Son père était psychiatre des hôpitaux et a assuré la direction de plusieurs établissements. A cette époque, les directeurs étaient logés au sein même de l’hôpital, si bien que Jacques Borel a passé une bonne partie de son enfance dans les hôpitaux psychiatriques. C’est sans doute cette immersion très précoce qui a décidé de sa vocation de médecin. Il débute ses études de Médecine à Montpellier mais rejoint rapidement Paris. Très tôt, il est séduit et attiré par la biologie et s’oriente, parallèlement à ses études médicales, vers des études scientifiques, en particulier vers la Biochimie, discipline scientifique alors en pleine expansion. A l’issue de ses études, il entre dans le prestigieux laboratoire du Professeur Max-Fernand Jayle, pionnier de l’hormonologie et découvreur de l’haptoglobine, à la Faculté de Médecine des Saints Pères. Jacques Borel y développe ses talents de chercheurs et y publie ses premiers travaux, essentiellement consacrés à l’haptoglobine, dans le Bulletin de la Société de Chimie Biologique et dans les Comptes-Rendus des Séances de l’Académie des Sciences de Paris.

En 1960, il passe le concours d’agrégation auquel il est brillamment reçu. Après un bref séjour à Nantes, il est nommé Professeur à Reims en 1963, dans un des Centres Hospitaliers et Universitaires tout nouvellement créés en France. Ses conditions d’installation à Reims sont très mauvaises. Son laboratoire hospitalier consiste en une seule pièce au sous-sol des bâtiments administratifs et il lui faudra plusieurs années de lutte et de multiples recours pour obtenir des locaux hospitaliers acceptables! Pour la partie universitaire, il n’y a pas encore de Faculté de plein exercice à Reims mais seulement une « Ecole de Médecine » qui se réduit à quelques salles d’enseignement et un laboratoire d’Anatomie situés dans les bâtiments désaffectés de l’ancienne ancienne abbaye de Saint Remi, le tout sale et désuet! Ses travaux de recherche se poursuivent donc ces premières années à Paris, avec de fréquents allers et retours par le train vers le laboratoire du Pr Jayle.

Heureusement, dès 1964, le Ministère décide la construction d’une véritable Faculté de Médecine. Celle-ci ouvre en 1966 et Jacques Borel peut enfin disposer d’un véritable laboratoire et créer une petite équipe hospitalo-universitaire. Au début, celle-ci effectue principalement des articles de Biochimie clinique (Borel et al, Clin. Chim. Acta, 1967). Mais Jacques Borel décide alors de s’orienter vers l’étude d’une famille de protéines encore mal caractérisées à l’époque : les collagènes. En quelques années, l’équipe s’élargit et les premières publications internationales commencent à sortir, d’abord dans le domaine de l’analytique avec la mise au point de plusieurs méthodes originales et performantes pour l’étude du métabolisme du collagène (Szymanowicz A.G. et al, Biochimie, 1979) mais aussi avec les premières caractérisations de facteurs extracellulaires régulant sa synthèse (Borel JP et al, Agents Actions, 1976).

En 1975, Jacques Borel part avec sa famille à Philadelphie pour passer une année sabbatique dans le laboratoire du Pr Nicholas A. Kefalides qui vient de découvrir le collagène de type IV. Ce séjour aux USA sera le point de départ d’une fructueuse collaboration qui se poursuivra jusqu’au décès de celui-ci en 2013 et permettra au laboratoire d’acquérir une nouvelle dimension nationale et internationale. Celle-ci sera officiellement reconnue en 1984 par l’obtention du label d’Unité CNRS intitulée « structure et métabolisme du collagène », que Jacques Borel dirigera jusqu’en 1994. Parmi les principales découvertes de cette période, on notera la mise en évidence de séquences peptidique du collagène de type I capables de provoquer la dégranulation des polynucléaires neutrophiles (Monboisse et al, Biochem J, 1990) ainsi que de séquences du collagène de type IV inhibitrices de cette activation (Monboisse et al., J. Biol. Chem, 1994). On notera aussi la mise en évidence de l’activité anti-tumorale du domaine NC1 du collagène de type IV (Monboisse et al, FEBS Lett., 1991), ce qui permettra plus tard de caractériser la future Tumstatine (Pasco et al, 2000). Au total, ce sont 153 publications scientifiques de Jacques P. Borel qui sont indexées dans le Web of Science, auxquelles s’ajoutent 7 ouvrages de Biochimie dont plusieurs ont fait l’objet de rééditions totalement revues et complétées ou ont été traduits en plusieurs langues.

Parallèlement au développement de son laboratoire de recherche, Jacques Borel acquiert de lourdes responsabilités administratives. Il succède à Ladislas Robert au secrétariat Général, puis à la Présidence de la Société Française du Tissu Conjonctif, devenue maintenant Société Française de Biologie de la Matrice Extracellulaire. Il est membre du Conseil de Gestion de la Faculté de Médecine jusqu’en 1989, année où il est élu Vice-Président du Conseil Scientifique de l’Université de Reims-Champagne-Ardenne.

Jacques Borel était un véritable leader, capable d’entraîner derrière lui une équipe. Exigeant avec ses collaborateurs, mais aussi sachant les encourager et les guider vers l’excellence, il a su créer de toutes pièces une unité de recherche internationalement reconnue qui a survécu à son départ et progressa encore après lui dans la reconnaissance nationale et internationale. C’était un travailleur acharné, un scientifique de haut niveau, mais c’était aussi un fin lettré, grand connaisseur de la poésie française, sa lecture favorite. Il a lui-même été l’auteur d’un essai, d’un recueil de contes et de 3 ouvrages de souvenirs qu’on peut encore aujourd’hui trouver facilement sur Internet.

Jacques Borel repose maintenant en paix dans le petit cimetière de son village du midi qu’il aimait tant. A son épouse, ses enfants et petits-enfants et toute sa famille, nous adressons nos plus sincères condoléances. Son souvenir restera dans nos mémoires.


François Xavier Maquart, MD, Ph D
Membre de l’Académie Nationale de Médecine
Professeur émérite de Biochimie et Biologie Moléculaire,
Université de Reims, France

Décès du Prof. Ladislas Robert

Image credit to the Hungarian Academy of Science

Chers membres de la SFBMEc,

Nous apprenons la terrible nouvelle du décès du Prof. Ladislas Robert survenu ce samedi 6 janvier 2018 de la suite des brûlures causées par l’incendie de sa maison. Son épouse Jacqueline Labat-Robert est actuellement hospitalisée et se remet progressivement du choc qu’elle a subi.

Nous tenons à exprimer toute notre peine devant cet événement brutal et inattendu. Rappelons l’importance et la qualité des travaux du Prof. Ladislas Robert, qui a contribué significativement à la découverte de l’existence des glycoprotéines de la matrice extracellulaire : les glycoprotéines de structure. Il a été le fondateur de la Société Française du Tissu Conjonctif, SFTC devenue plus tard la Société Française de Biologie de la Matrice Extracellulaire, SFBMEc. Il a constamment fait vivre et soutenu notre société et a fait preuve d’un dynamisme hors du commun. Nombreux sont ceux d’entre nous qui l’ont connu et ont interagit avec lui.
Nous exprimons notre profonde tristesse et ressentons d’ores et déjà un vide immense au sein de notre société.

PR et HE

Obituary: Pr J. Frederick Woessner, Jr.

Announcement from Hideaki Nagase:

Dear Friends,

I regret that I have to deliver the sad news that J. Frederick Woessner, Jr. passed away on 27 July, 2017, aged 89. Fred was Professor of Biochemistry and Molecular Biology at the University of Miami, Florida, USA, and was one of the great pioneer investigators of proteases in the extracellular matrix, working in the field since 1956. His life-long research interest was the physiological role of collagenase in collagen degradation. He investigated it using the postpartum rat uterine model where rapid tissue resorption takes place. In the early 1970’s he discovered neutral metalloproteases in cartilage, which formed the foundation for the later studies on matrix metalloproteinases (MMPs) and adamalysin-like metalloproteinases (ADAMTSs) in arthritis. He was an advocate of the challenging task of characterizing protease activities by extracting them directly from the tissue without using culture systems. Fred was an active participant in Collagen and MMP Gordon Conferences over many decades and his wisdom and sense of humor will be greatly missed.

With much prayer,
Hideaki Nagase

Scientific Day in Honor of David Hulmes – November 9th, 2017 ENS Lyon, France

Journée scientifique organisée conjointement par l’unité LBTI et la SFBMEc, avec le support de la Région Rhône-Alpes et NVH en l’honneur de David Hulmes
Le Collagène dans tous ses états – Collagen in all its forms
9 Novembre 2017
ENS Lyon


Toutes les informations sont disponibles
sur la page du symposium.

Visit the dedicated webpage for information


 

Hommage : Lisa Fessler, 24 Avril 1924 – 4 Decembre 2016

Liselotte Isabella Fessler
April 24, 1924-December 4, 2016

Liselotte “Lisa” Isabella Fessler died peacefully Sunday evening, December 4th, surrounded by family. She lived her life fully, efficiently, and lovingly. Born in Heidelberg on April 24, 1924, Lisa fled Nazi Germany with her two younger siblings on the Kindertransport in 1939, arriving in England to be housed by local families until they could reunite with their parents in Michigan in 1940.

Lisa’s determination and intelligence took her to the University of Michigan at age 16 where she had earned her BA at 19, later an MA, and then her Ph.D from the University of Wisconsin at age 31 in the field that is now called biochemistry. She met John Hans Fessler while working at Massachusetts General Hospital, where he captured her interest by laying down his lab coat to protect her from a colleague’s spill in the Doctors’ Cafeteria. They married at Harvard’s Appleton Chapel on August 17, 1958.

Lisa and John later moved to Oxford, England where they had their first son, Steven, and then to Sierra Madre, California where their son, Daniel, was born. In 1967, their family moved to Brentwood when Lisa and John began working at UCLA, where they would later run the Fessler Lab for more than 40 years. Lisa and John regularly traveled the world, presenting at and participating in conferences, also visiting their many friends, family members, former students, and colleagues.

In 1997 Lisa was recognized for Pioneering Research in Connective Tissue by the Collagen Gordon Conference.

Lisa was curious and hard working, and loved the challenges of science. But she was equally inspired by long walks in the Santa Monica Mountains with her beloved Irish Setter, Shanna, evenings at the symphony, roses from her garden, camping the National Parks, and skiing Alpine peaks. She had an incredible knack for nurturing enduring relationships with friends, former staff, and loved ones. And her waffles were made with pure love (and extra crispy edges).

Lisa is survived by her husband John, to whom she was married for nearly 60 years, her sister Erica (Ricci), and her brother Ted. Her example and enduring love will continue to shape and inspire the lives of her children, Steven and Daniel, her grandchildren, Erin, Nathan and Leah, and her great-grandson, Rowan, as well as her daughters-in-law, Donna and Jenny, and her nieces, nephews and cousins.

A celebration of Lisa’s life will be held in January with details to be announced. Please use the form below to let us know if you’d like to be kept in the loop.
Those who wish to do so may make a donation to the Alzheimer’s Association in Lisa’s name.

Retrouvez cet hommage sur le site dédié à sa mémoire.

Symposium in Honor of Ruth Chiquet-Ehrismann – April 22, 2016 – Basel, Germany

Seminar_chiquet-ehrismann

SYMPOSIUM IN HONOR OF RUTH CHIQUET-EHRISMANN
The extracellular matrix and beyond
Friday, April 22, 2016 | 12:30- 18:00

Venue:
Friedrich Miescher Institute for Biomedical Research
Maulbeerstrasse 66 | Basel | Switzerland

Speakers:
Josephine C. Adams | University of Bristol, UK
Maria Asparuhova | FMI Basel, Switzerland
Martin Degen | University of Bern, Switzerland
Ismaïl Hendaoui | FMI Basel, Switzerland
Nancy Hynes | FMI and University of Basel, Switzerland
Eleanor Mackie | University of Melbourne, Australia
Ken Ichi Matsumoto | Shimane University, Japan
Kim S. Midwood | University of Oxford, UK
Gertraud Orend | INSERM, Strasbourg, France
Arnaud Scherberich | University of Basel, Switzerland
Richard Tucker | University of California at Davis, USA

Dear Colleague,
We would like to invite you the Symposium in Honor of Ruth Chiquet-Ehrismann on April 22, 2016 at the Friedrich Miescher Institute for Biomedical Research in Basel. The symposium will bring to the FMI excellent speakers, long-term collaborators and former lab members of Ruth’s. It will provide ample opportunity to commemorate Ruth and her scientific contribution to the extracellular matrix field. The symposium will be followed by an apéro at the FMI to which you are cordially invited. Participation at the symposium and the apéro is free of charge but seats are limited and we ask you to register early through www.fmi.ch/chiquet. Please refer also to www.fmi.ch/chiquet for more information about the program and the speakers. In addition, may we ask you to pass the invitation on to your colleagues who may be interested in this symposium as well. We are looking forward to welcoming you at the FMI on this special occasion.

For the organizing committee,
Sandra Ziegler Handschin

Tribute to Dr. Endre A. Balazs. 1920-2015

Tribute to Dr. Endre A. Balazs. 1920-2015 by Ladislas Robert

 

BalaszNous venons d’apprendre le décès du Prof. Endre A. (Bandi) Balazs dans sa 95ème année communiqué par sa femme, le Dr. Janet (Jenti) L. Denlinger. Le Dr. Balazs était un des grands pionniers de la recherche sur la matrice intercellulaire (the « biomatrix »), nouvelle désignation qu’il a proposée pour la recherche sur les tissus conjonctifs. Eminent spécialiste de la biochimie de l’hyaluronane, inventeur de ses applications en médecine régénérative, puis esthétique, fondateur puis directeur d’un centre industriel produisant l’hyaluronane utilisé largement en ophtalmologie et en rhumatologie, même pour le traitement de l’arthrose du genou des chevaux de courses. Pour plus de détails, nous reproduisons ici avec la permission du Dr. J. Denlinger le texte de l’hommage de la Fondation Endre Balazs aux USA. Nous présentons une courte bibliographie des livres édités par le Prof. Balazs qui ont beaucoup contribué à l’épanouissement de sa discipline.
A ses qualités scientifiques, le Prof. Balazs ajoutait des qualités humaines remarquables. Homme de culture il savait charmer ses hôtes par une conversation variée, étendue, beaucoup de simplicité. Il manquera beaucoup à la communauté scientifique et à tous ses amis.

 

Voici une liste restreinte des publications de l’Institut du Dr. Balazs essentiellement des livres écrits et publiés par lui et quelques articles :

  • 1. Balazs EA, Denlinger JL. Vitreous and joint-comparative morphology and biochemistry.   Atti Della Fondazione Giorgio Ronchi, 1979, XXXIV, (6), 637-6474
  • 2. Denlinger JL. Metabolism of sodium hyaluronan in articular and ocular tissues.  Doctoral thesis presented at the Université des Sciences et Techniques, Lille, France. 327 pages. Available (English version) online from the Matrix Biology Institute and Amazon.com
  • 3. Balazs EA, Denlinger JL Viscosupplementation. A new concept in the treatment of osteoarthritis.1993, J.Rheumatol,
  • 4. Endre A. Balazs General Editor .   Hyaluronan. From Basic Science to Clinical Applications.Volume 2: History of Hyaluronan Science. Endre A. Balazs, Istvan Hargittai, Magdolna Hargittai Eds .  PubMatrix  Edgewater, New Jersey, 2011
  • 5. Endre A. Balazs General Ed. Hyaluronan. From Basic Science to Clinical Applications. Conversations with Hyaluronan Scientists. Hargittai and Istvan Hargittai Eds. Vol 1   PubMatrix  Edgewater, New Jersey, 2000
  • 6. Endre A. Balazs General Editor . Hyaluronan. From Basic Science to Clinical Applications. More Conversations with Hyaluronan Scientists . Magdolna Hargittai and Istvan Hargittai Eds . Vol. 3, Edgewater, New Jersey, 2011
  • 7. Endre A. Balazs General Editor ,   Volume 4.  Hyaluronan. From Basic Science to Clinical Applications. Tivadar Huzella Scientist and Humanitarian. Magdolna Hargittai and Istvan Hargittai Eds Matrix Biology Institute, Edgewater, New Jersey, 2012
  • 8. Endre A. Balazs General Editor . Hyaluronan. From Basic Science to Clinical Applications. 5.  Structure and Function of Biomatrix. Control of Cell Behavior  and Gene Expression. Matrix Biology Institute, Edgewater, New Jersey, 2012
  • 9. George E. Intra-articular hyaluronan treatment for osteoarthritis. Ann Rhum Dis  1998;  57: 637-640
  • 10. Robert L   Hyaluronan, a truly “youthful” polysaccharide. Its medical applications.  Pathol Biol 2015; 63: 32-34

 

Text from the EA Balazs Foundation

Endre A. Balazs, MD has distinguished himself through pioneering research on the structure and biological activity of hyaluronan, a viscoelastic polysaccharide present in all tissues of the human body, but in larger amounts in the vitreus of the eye and in the soft tissues of joints and skin.

As the world’s leading expert for over 50 years on this important macromolecule, his work has encompassed numerous pioneering discoveries. These contributions include extracting and purifying the molecule itself, a medical product that has made intraocular surgeries almost routine and benefited countless eye surgery patients, and a cross-linking technique that ties together hyaluronan strands.

Dr. Balazs received his medical degree from the University of Budapest in 1942. He launched his research career at the Department of Histology and Embryology of the university. In 1947 he continued his research at the Department of Experimental Histology of the Karolinska Institute in Stockholm. In 1951, at the invitation of Harvard Medical School, he moved to Boston to set up the research laboratories and organize the Retina Foundation and later became its President. He was co-founder of the Boston Biomedical Research Institute where he worked from 1968-1975. Dr. Balazs moved to New York and continued his research and teaching at Columbia Presbyterian Hospital as Director of Ophthalmic Research. He is currently the Malcolm P. Aldrich Research Professor Emeritus.

In 1968, Dr. Balazs founded Biotrics Inc. to develop methods to produce and apply hyaluronan for medical purposes. In 1981, he co-founded Biomatrix Inc. with Dr. Janet Denlinger. As the company’s Chief Executive Officer and Chief Science Officer, he established a strong research and development program that focused on modifying hyaluronan, work that led to important therapeutic applications, including a viscoelastic supplement for arthritic joints. After Dr. Balazs sold Biomatrix in 2000, he continued his research and development work on hyaluronan at the Matrix Biology Institute that he and Dr. Denlinger founded as a charitable medical research foundation.

At his initiative in 1962 the first international eye research journal, Experimental Eye Research (Academic Press) was founded with him as Editor-in-Chief until 1991. He also initiated and co-founded the International Society for Eye Research (1974) and was its General Secretary and later President. In 1986, the International Society for Eye Research established the Endre A. Balazs Prize and named him Honorary President of the Society. Recently, he founded the International Society of Hyaluronan Sciences.

Dr. Balazs received many honors for his research/development and organizational work. He was a recipient of the Friedenwald Award from the Association for Research in Ophthalmology (1963); the Cornelius D. Binkhorst Medal from The American Academy of Ophthalmology (1986); Ellis Island Medal of Honor, NY (2004); In 2005 he was awarded the George Washington Award of the American Hungarian Foundation, which honours persons whose eminent contributions are in the broad field of human knowledge, the arts, commerce, industry, the sciences, and understanding men among men and nations; Distinguished Alumni Award from the Schepens Eye Research Institute (2008); Ophthalmology Hall of Fame by the American Society of Cataract and Refractive Surgery (2009); He became an external member of the Hungarian Academy of Sciences in the Section of Chemistry in 2010; Helen Keller Prize for Vision Research (2011); and in 2012, the New Jersey Inventors Hall of Fame recognized him for “Lifetime patent and technology achievement related to eye and orthopedic research and groundbreaking discoveries in utilizing hyaluronan for therapeutic purposes”.

Disparition de Ruth Chiquet-Ehrismann

Ruth_Chiquet_EhrismannRuth Chiquet-Ehrismann (1954 – 2015)

C’est avec la plus grande tristesse que nous avons appris le décès de notre collègue et amie de certains des membres de la Société, Dr Ruth Chiquet Ehrismann le 8 septembre dernier.

Nous vous invitons à lire sa nécrologie publiée sur le site du Friedrich Miescher Institute.

Nous adressons toutes nos condoléances à sa famille, ses amis et ses collègues.

Hommage à Paul Bornstein by Jeff Davidson (ASMB)

Paul Bornstein, MD 1934-2013

bornsteinWe sadly report the passing of a pioneer in modern matrix biology and a founder of the American Society for Matrix Biology. Paul had a positive influence on the development of many careers and a major role in defining and refining key concepts in both collagen structure and synthesis and matricellular — coined by him in 1995 — protein biochemistry. This latter insight was the first to convey the broader significance of extracellular matrix proteins beyond their structural roles, and the original 4 ECM protein families have grown to 14. Paul, a native of Belgium whose family escaped from the Nazi invasion in 1940, was a graduate of Cornell in 1954 and earned his MD from NYU in 1958. After a medical residency at Yale and a year at the Pasteur Institute in Paris, he satisfied his Coast Guard military duties while working with Karl Piez at the NIH, where he helped to define the primary structure of collagen. Paul spent his entire academic career in the Departments of Medicine and Biochemistry at the University of Washington until he transitioned to emeritus status in 2007. During that time, he trained dozens of students and postdoctoral fellows who have pursued productive careers. His >300 publications reflect a diverse and always thoughtful approach to understanding how the extracellular matrix functions in a variety of circumstances. Paul served as President of both the ISMB (2001-2003) and the ASMB (2003-2004). Among many forms of recognition, he received the Solomon Berson Alumni Achievement Award from NYU School of Medicine in 2004. Paul resided in Santa Fe with his wife, Helene Sage.

On behalf of the ASMB,
Jeff Davidson, PhD

Hommage : Jacques Picard

Hommage à Jacques Picard

Notre ami Jacques Picard vient de s’éteindre le dimanche 16 décembre 2012, dans sa 89ème année. Il laisse quelques amis et collègues encore en vie parmi ses contemporains pour lui rendre hommage.
Une profonde amitié et estime nous liait avec Jacques, depuis notre première rencontre tout au début des années 1950, dans le Service de Biochimie de l’ancienne Faculté de Médecine de Paris que dirigeait alors Michel Polonovski. Nous étions présents à son agrégation, examen sérieux passé dans ce même service en 1955, suivi par sa prise de fonction comme professeur de biochimie à l’Ecole Nationale de Médecine à Tours (1955 – 1962). C’est en Touraine, à Azay le Rideau que sa famille a ses racines par sa femme, née Anne-Marie Jacquet, rencontrée par Jacques au cours de leurs études de médecine. La maison familiale d’Azay le Rideau s’est montrée assez confortable pour accueillir les cinq enfants du couple Picard, dans l’ordre : Isabelle, Odile, Françoise, Pierre-Emmanuel et Jean-Marc, une belle réussite familiale. Licencié ès Sciences en 1947, à 23 ans, Docteur en Médecine en 1950, Docteur ès Sciences Naturelles en 1955, Professeur Agrégé de Biochimie en 1955, le parcours universitaire de Jacques Picard est exemplaire, sans oublier qu’il a été combattant engagé volontaire à 20 ans.
Après ses études, il a assumé des charges universitaires, à Tours d’abord, ensuite à Paris au CHU St Anne, ainsi que des charges hospitalo-universitaires au même CHU. Il a quitté ses charges hospitalières en 1990.
Non moins impressionnant est son parcours de chercheur, à l’Institut National d’Hygiène, devenu l’INSERM. Entré en 1948 comme stagiaire de recherche il est devenu Directeur d’Unité en 1978 jusqu’à sa retraite.
Il a été Membre d’un nombre important de Sociétés Savantes, et à ce titre il a présidé la Société Française du Tissu Conjonctif (1992 – 1994) et la Société de Biologie (1996 – 1998) ainsi que la commission scientifique spécialisée de l’INSERM : nutrition, métabolisme, appareil digestif : physiologie, physiopathologie, pharmacologie, recherche clinique.
Ses distinctions, largement méritées, commencent par sa Médaille de Thèse à Paris en 1950, suivie par le prix Jaffé de l’Université de Paris en 1966, le Prix de l’Académie Nationale de Médecine en 1973, le prix Gustave Roussy de l’Académie de Médecine, prix quadriennal, en 1975. En 1992 il a été fait Chevalier de la Légion d’Honneur. La liste de ses fonctions électives témoigne de son dévouement pour l’administration de l’Université de Paris et des organismes de recherches, comprenant la charge de Doyen de la Faculté de Médecine St.Antoine, la Présidence du Comité Scientifique de l’INSERM et d’autres encore comme la fondation et la présidence du Conseil National des Universités.
Jacques Picard, pour parfaire ses connaissances scientifiques, a participé à de nombreux colloques internationaux, en Angleterre, aux USA, ainsi qu’à des Gordon Research Conferences de sa spécialité : les macromolécules de la matrice extracellulaire et en particulier les glycosaminoglycannes et les protéoglycannes. C’est d’ailleurs nos activités scientifiques, de recherches qui nous ont rapprochés, Jacques et moi. Parmi mes souvenirs l’un en particulier reste profondément gravé dans ma mémoire. Nous sommes allés ensemble à Londres pour participer à une réunion de la Société de Biochimie anglaise, riche encore en de grandes figures fondatrices de cette science, qui était la nôtre aussi, pour la plupart réfugiés d’Europe Centrale. Avant le colloque, nous avions rendez-vous avec un de ces grands biochimistes que Jacques connaissait bien, le Prof. Neuberger, fait récemment Commandeur de l’Empire Britannique par la Reine. Etant en avance, nous nous sommes allongés à l’ombre d’un arbre, dans l’herbe de Hyde Park, pour passer le temps et échanger des souvenirs de nos parcours, sous un soleil radieux de fin de printemps. Nous étions chaleureusement reçus par le Prof. Neuberger qui connaissait et appréciait les travaux de Jacques.
La carrière d’enseignant de Jacques Picard, dont l’énumération remplirait une page entière, témoigne de son enthousiasme de transmettre son savoir biologique et médical à la jeune génération d’étudiants de la faculté qu’il a dirigés au CHU St Antoine et en dehors, aussi bien au cours des études médicales que scientifiques au niveau du 3è cycle et post-universitaire.
Quant aux thèmes abordées au sein de son Unité de Recherche, il convient d’insister sur leurs étroite imbrication dans les grands problèmes médicaux, comme les mécanismes de la minéralisation osseuse, la sécrétion des mucines épithéliales source d’obstruction bronchique dans la mucoviscidose, les anomalies du métabolisme des lipoprotéines sanguines avec la mise en évidence de nouvelles entités pathologiques, ainsi que le mécanisme de la fonction de l’insuline, perturbée dans le diabète, en abordant l’étude du rôle central du récepteur de l’insuline. Mais ce sont certainement les travaux de l’équipe du Professeur Picard dans le domaine de la biologie et de la pathologie des tissus conjonctifs (la matrice extracellulaire) qui ont le plus contribué à sa reconnaissance internationale. Les étapes les plus remarquables de ces recherches ont été l’étude des glycoconjugés de l’oviducte et de l’utérus, puis celles des glycosaminoglycannes (mucopolysaccharides acides) et protéoglycannes, leur biosynthèse, les mécanismes de leur sulfatation et, intuition remarquable, leur rôle comme récepteurs au niveau des membranes cellulaires. De nombreuses invitations pour des conférences à des colloques et congrès internationaux ont confirmé l’importance de ces découvertes. C’est aussi grâce à ces travaux de haut niveau international que les élèves du Professeur Picard ont été accueillis après sa retraite dans d’autres services, leur assurant des carrières dignes de leur formation.
Notons aussi la très haute tenue de la présidence de Jacques Picard de la Société de Biologie comme en témoigne son discours lors de sa réunion solennelle pour la célébration du cent- cinquantenaire de sa fondation par Claude Bernard et ses collègues (C.R.Soc.Biol. 1998, 192, 781 – 783).
Ses obsèques, célébrées dans l’intimité familiale, en présence de proches anciens collaborateurs ont clôturé la vie exemplaire d’un grand universitaire et chercheur.
Au nom de tous les Membres de la Société Française de la Biologie de la Matrice Extracellulaire, nous adressons à sa femme, ses enfants et à ses proches nos sincères condoléances.

L. Robert

Hommage : Elisabeth Georges-Labouesse

Elisabeth Georges-Labouesse
10 Septembre 1955 – 21 Juillet 2012.

Native de l’Ile Maurice où elle passa son enfance, Elisabeth arriva avec sa famille dans la région parisienne à l’âge de 10 ans. Elle fit ses études au lycée de Rueil-Malmaison et à l’Université Paris 6, son DEA dans le laboratoire de Daniel Blangy et sa thèse dans l’Unité des Papillomavirus dirigé par Gérard Orth à l’Institut Pasteur. A l’époque elle fut parmi les premières à caractériser le programme transcriptionnel d’un papillomavirus.

Attirée par la biologie des organismes, elle profita de son stage postdoctoral dans le laboratoire de Richard Hynes au MIT (Cambridge, US) de 1989 à 1992 pour s’initier à la technique alors naissante du KO chez la souris. Elle appliqua cette technologie génétique d’abord à l’analyse du rôle de la fibronectine pendant son postdoc, puis à l’analyse du rôle de l’intégrine-alpha6, qui associé aux chaines beta1 ou beta4 reconnaît les laminines dans son propre laboratoire à l’IGBMC. Dans chacun des cas, Elisabeth a apporté des contributions majeures pour la compréhension du rôle des intégrines et des protéines de la matrice extracellulaire au cours de l’embryogenèse et dans l’architecture des tissus épithéliaux. Elle fut par exemple la première à établir que l’intégrine-alpha6 est essentielle à l’assemblage des hémidesmosomes dans la peau, et à la morphogenèse de la crête apicale épidermique du bourgeon de membre. Son travail de postdoc demeure le 12ème article le plus cité de l’histoire du journal Development. Ses études récentes et très prometteuses exploraient les liens existant entre intégrine-alpha6 et réponse inflammatoire pré-cancéreuse.

Outre son activité de chercheur, Elisabeth a toujours contribué de manière active à la vie collective scientifique de l’IGBMC au sein de divers comités internes, et plus généralement de la communauté scientifique française en tant que membre d’une commission ARC au début des années 2000, puis de la commission CT1 INSERM de 2002 à 2007, et plus récemment du bureau de la SBCF. Toujours disponible pour ses collègues, son franc parler et son humour décapant, hérités en partie de son éducation anglo-saxonne à l’Ile Maurice, allié à une grande douceur et une approche positive de la vie en faisait une personnalité très attachante et appréciée. Son humanité la conduisait à conserver un jugement équilibré des gens, tout en étant prête assumer ses opinions avec grand courage. Elle a combattu avec détermination et grande dignité le cancer. Elisabeth laisse derrière elle un groupe qui sera désormais animé par sa plus proche collaboratrice Adèle de Arcangelis, et deux filles – Céline et Marie – qui furent sa joie et sa fierté.

ML

Hommage : John Scott par Ladislas Robert

In Memoriam John E. Scott.

Nous avons reçu la nouvelle de la disparition de notre ami John Scott par un courriel envoyé par François Maquart de Reims, lui-même informé par Peter Bruckner, le rédacteur en chef de Matrix Biology, à la suite d’un message de John  Scott Junior. Lors de son décès John avait 81 ans. Notre amitié remonte à une cinquantaine d’années, c’était en faisant des longueurs dans la piscine d’un hôtel à Swampscott, près de Boston, lors d’un colloque organisé par notre ami Bandi Balazs sur les glycoconjugés d’intérêt biologique, dont ceux des tissus conjonctifs. John, assis au bord de la piscine m’a interpellé, j’ai arrêté de nager et nous nous eommes rapidement impliqués dans une discussion sur ce qui était encore les mucopolysaccharides acides, son sujet de recherche au cours des décennies à venir. Nous nous sommes revus régulièrement, le plus souvent chez nous à Paris, parfois chez lui, d’abord dans son village près de l’aéroport Heathrow, ensuite à Manchester, devenu « sa ville », où  il s’est éteint récemment.

Il a débuté dans un hôpital militaire, le Canadian Red Cross Memorial Hospital, important pendant la dernière guerre, dans le laboratoire du Service de Rhumatologie, déjà intéressé qu’il était par le rôle du tissu conjonctif dans ces pathologies. Officier pilote dans la Royal Air Force, après la dernière guerre, John était capable de reconnaître la marque des avions au seul bruit de moteur lors de leur descente  sur l’aéroport d’Orly, près de notre résidence au cours des années 1960 – 1970, où nous avons souvent déjeuné ensemble.

Très tôt John s’est spécialisé dans l’étude des polysaccharides appelés à l’initiative  de Balazs et Jeanloz dès la fin des années 1960, glycoaminoglycannes ou GAG-s. Il a publié un nombre important d’articles, souvent dans la revue britannique Biochemical Journal, ainsi que dans d’autres revues de même niveau. Les travaux de John sont tous d’une originalité et d’une qualité exceptionnelle.

Mentionnons ici seulement quelques-unes de ses découvertes importantes. En premier la mise au point d’une méthode d’identification histochimique sélective des différents GAG-s à l’aide d’un colorant, le cupromeronic blue qu’il a synthétisé. En augmentant progressivement la force ionique du milieu en présence de détergent d’ammmoniums quaternaires, on peut séparer les différents GAG-s en solution mais aussi en histochimie et en microscopie électronique, méthode largement utilisé à travers la communauté scientifique.  Un autre travail important a été la démonstration du site d’interaction entre les fibres de collagène et les glycosaminoglycannes. La précision de ces interactions est importante pour l’élasticité du cartilage. Elle est aussi une des conditions de la transparence de la cornée, riche en fibres de collagène et aussi en glycosaminoglycannes.

Plusieurs autres travaux cités dans ses livres, interviews ou sa bibliographie accessible sur PubMed, et en particulier dans le livre publié récemment par  Endre A. Balazs et le couple Hargittai sur les chercheurs spécialisés dans l’étude de l’hyaluronane –lui ont valu de nombreuses distinctions. Ses travaux restent d’une actualité scientifique bien après leur publication. John a été un excellent conférencier, régulièrement invité pour des exposés à des colloques. Nous avons fait appel à lui pour être rapporteur de thèses ou pour participer à l’enseignement organisé au niveau postdoctoral. John était un hôte intéressant lors de nos visites à Manchester, ville qu’il connaissait et aimait tout particulièrement. John a été un des initiateurs de la fondation du Club Anglais des Mucopolysaccharides, qui, avec le Club du Collagène a donné naissance à la Société Anglaise des Tissus Conjonctifs. En 1967 la Société Française des Tissus Conjonctifs, présidé alors par Albert Delaunay, avec moi comme secrétaire et Suzanne Bazin comme trésorière, a invité les deux clubs anglais ainsi que Klaus Kühn  comme représentant des chercheurs allemands de cette spécialité – il n’y avait pas encore de Société Allemande – pour fonder la Fédération des Sociétés Européennes des Tissus Conjonctifs (FECTS) qui se réunit depuis tous les deux ans. John, avec ses collègues anglais, dont John Dingle, devenu le directeur des Strangeways  Research Laboratories à Cambridge, ainsi qu’avec Alen Bailey de Bristol, le premier Colloque de la FECTS à Cambridge, l’été 1968, en plein effervescence révolutionnaire à Paris, dans le prestigieux Trinity College, avec des participants de bien au-delà de l’Europe, des Américains, des Japonais. Par la suite John Scott est resté un co-organisateur zélé de ces réunions, une figure scientifique familière et sympathique à travers le monde scientifique international.

Nous ne l’oublierons certainement pas…

L. Robert, Paris

 

Références à une interview biographique et des livres édités par J. Scott :

 

Interview avec John Scott, pp 298 – 327 dans :

Hyaluronan – From Basic Science to Clinical Applications
Endre A. Balazs, General Editor
Volume 1
Conversations with Hyaluronan Scientists
Magdolna Hargittai and Istvan Hargittai
PubMatrix
Edgewater, New Jersey, 2011

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KERATAN  SULPHATE
Chemistry, Biology, Clinical Pathology
A meeting held in Vaalsbroek, August 1988
Edited by Helmut Greiling University of Technology, Aachen, FRG
and John E. Scott Victoria University of Manchester, UK
LONDON: THE BIOCHEMICAL  SOCIETY  1989

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Dermatan  Sulphate  Proteoglycans
Chemistry, Biology, Chemical Pathology
Edited by John E. Scott
Portland Press
London and Chapel Hill  1993

Death of Professor John Scott

La SFBMEc se joint à la BSMB et à l’ISMB pour vous faire part de l’annonce suivante:

 

Dear ISMB member,

It is with great sadness that I am writing to inform you of the death of Professor John Scott.

Prof. John E. Scott’s son, Peter Scott, recently contacted BSMB to share this sad news and told of Prof Scott’s passing on the 12th of July, Didsbury, Manchester. John passed away aged 81 years and the cremation ceremony, open to anyone who knew him, will take place at 2:40 pm on the 6th of August, at Macclesfield Cemetery.

With regret

International Society for Matrix Biology
Secretary / Treasurer
Peter Bruckner, PhD
University Hospital of Münster
Dept. of Physiological Chemistry & Pathobiochemistry
Waldeyerstrasse 15
DE-48149 Münster/Germany
Tel.: +49 251 835 5592
e-mail: peter.bruckner@uni-muenster.de

Disparition d Yves Bouligand DE EPHE Paris

Le président de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes
Le doyen de la section Sciences de la Vie et de la Terre
Ses collègues de la 3ème section de l’EPHE
Les membres du laboratoire Matériaux du vivant et vectorisation, ses anciens élèves et ses collègues
Ont la peine et le regret de faire part du décès de
Yves Bouligand
Directeur d’études émérite à l’Ecole pratique des hautes études

Yves Bouligand normalien de formation, commence son parcours de chercheur à l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm. Il a pratiqué, dès les années soixante, l’interdisciplinarité avant la lettre en reliant des domaines aussi divers que la zoologie et la physique des phases condensées, en associant dans ses analyses les concepts de morphogenèse en biologie et de défauts dans les cristaux liquides. Lors d’un séjour à Banyuls consacré à l’étude de copépodes parasites, il découvre les superbes géométries des carapaces d’arthropodes, qui lui permettent de démontrer l’existence de phases cristallines liquides stabilisées dans la matière vivante. Il étend rapidement ce nouveau concept à l¹ADN des chromosomes de Dinoflagellés. La création d’une équipe au sein du Laboratoire propre du CNRS d’Ivry sur Seine lui permet d’approfondir cette voie et en particulier de suggérer que l’organisation de macromolécules comme le collagène, la chitine ou la cellulose obéissent à des principes analogues. Dans le domaine de la matrice extracellulaire ses intuitions ont permis à ses élèves de comprendre les propriétés cristallines du collagène, d’en maitriser les autoassemblages et de produire des matrices denses mimétiques de tissus conjonctifs.